Plante aquatique envahissante la plus répandue. Le myriophylle supplante complètement la flore indigène, modifie les habitats naturels, chassant les animaux et détériorant la qualité de l’eau.
Originaire d’Europe, d’Asie et d’Afrique du Nord. Plante aquatique envahissante la plus répandue dont l’adaptabilité et le potentiel de diffusion sont les plus grands.
L’impact principal est la perte de biodiversité. La nourriture et l’habitat des insectes, poissons, amphibiens, reptiles, oiseaux et mammifères sont sérieusement modifiés par la présence du myriophylle en zone littorale d’un lac.
La présence du myriophylle interfère avec la navigation (à voile et à moteur), la pêche (en faisant disparaître des espèces prisées, en leur fournissant des cachettes ou en retenant les hameçons), les sports aquatiques et la baignade (les skis ou les jambes des nageurs peuvent s’emmêler dans les tiges de la plante). Il peut bloquer les prises d’eau et entraîner des problèmes de goût et d’odeur dans les réserves d’eau potable. Une perte de valeur à la revente des habitations riveraines de l’ordre de 20 à 30 % peut également survenir en raison de la diminution de l’attrait visuel des lacs.
Les moyens de prévention :
- Éviter de dégrader la santé des lacs (érosion des berges, apport de substances nutritives...).
- Éviter à tout prix de fragmenter la plante.
- Nettoyer les hélices des moteurs de bateaux, les remorques ou tout autre équipement récréatif de tous fragments de plante.
- Ne jamais rejeter de matériel vivant d’aquarium ou d’aménagement paysager dans l’environnement.