Exutoire du lac Nick
L’exutoire du lac constitue le dispositif naturel d’évacuation
du lac Nick. C’est à cet endroit que le lac se déverse dans l’étang Larochelle (situé
sur le chemin Public) pour ensuite descendre par un ruisseau jusqu’à l’étang Fisher,
et finir sa route vers la baie Sargent du lac Memphrémagog.
HISTORIQUE
En 1965, l’exutoire du lac Nick a été « ouvert » à la pelle mécanique par le développeur du domaine du lac Nick afin d’abaisser
le niveau du lac pour aménager la plage. Le niveau du lac a alors
dramatiquement baissé, faisant reculer la rive de 50 pieds.
Une fois les travaux complétés, l’exutoire a été remblayé.
Au fil des ans, plusieurs interventions humaines ont eu lieu (ajout ou retrait
de pierres, de troncs d’arbres, etc.) pour abaisser davantage le niveau de
l’eau ou l’augmenter.
Toutes ces interventions, notamment celle réalisée dans les
années 60, ont eu pour effet de dégrader et de fragiliser le sol de l’exutoire qui
contribue à maintenir naturellement le niveau de l’eau.
Ces dernières années, on a pu observer que les arbres qui
contribuent à la rétention des sols de l’exutoire sont en train de se déraciner
dû, notamment, aux fortes pluies liées aux changements climatiques. De plus, le
canal creusé à l’époque s’érode car l’eau a réussi à se creuser un passage sous
le remblai.
RISQUES
Si rien n’est fait, la matière qui retient l’eau du lac
pourrait être lessivée et le niveau du lac pourrait alors s’abaisser de façon
majeure, et ce de manière abrupte. La rive reculerait alors de plusieurs
mètres, entraînant une dégradation précoce du lac.
SOLUTIONS POSSIBLES
Un rapport d’analyse de la situation (financé par la Municipalité et l’Association des propriétaires du lac Nick ) a été commandé au RAPPEL, un organisme spécialisé dans la
protection des plans d’eau, pour valider la situation. Le rapport conclut qu’il
faut agir !
En 2023, la Municipalité a mandaté une entreprise
spécialisée, Avizo, pour réaliser une analyse plus approfondie de différentes solutions à mettre
en place et préparer les plans et devis. Une présentation publique du rapport a eu lieu le 2 juin dernier au parc Terrio, et les citoyens ont été appelés à choisir l'option qu'ils souhaitent déployer.
Dans un deuxième temps, la Municipalité devra obtenir un certificat d’autorisation du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (requis pour toute intervention dans un cours d’eau). Une fois ces étapes franchies, la solution
retenue pourra être déployée.
Pour
réaliser ces différentes étapes, la Municipalité devra trouver le financement
nécessaire.